Les drones aériens ou systèmes d’aéronef sans pilote ont joué un rôle majeur durant la pandémie de COVID-19, notamment pour venir en aide aux populations ou veiller au respect des règles de distanciation physique. Malgré tout, leur utilisation commerciale reste à ce jour limitée pour des questions de sûreté et de partage de l’espace aérien.
Après des débuts timides, les systèmes d'aéronefs sans pilote (UAS, Unmanned Aircraft Systems) se sont imposés comme la technologie en vogue qui, à terme, devrait devenir une industrie capable de concurrencer à la fois l’automobile et l’aéronautique. D’abord plébiscités pour leur aspect ludique, les drones sont aujourd’hui au cœur d’une industrie à croissance rapide et à forte valeur ajoutée. On les retrouve dans des environnements très variés de par le monde et dans une multitude de secteurs d’activité, notamment la logistique, la santé, l’arpentage, la sécurité et les transports.
Contrôlables à distance, les UAS sont conçus pour gagner en autonomie. Présents sur le marché depuis longtemps, la technologie qui les rend commercialement viables pour un grand nombre de cas d’utilisation est devenue abordable seulement ces cinq dernières années. D’abord limitée, leur commercialisation à grande échelle a débouché sur l’apparition de drones plus volumineux et plus sophistiqués, à même de transporter des marchandises, et pourquoi pas, dans un futur plus ou moins proche, des personnes. Plutôt que la multiplication d’UAS de petite taille pour transporter de petits objets, c’est justement cette utilisation commerciale à grande échelle qui pourra donner naissance à une industrie mondiale.
Avec la crise de la COVID-19, nous avons à maintes reprises constaté la valeur des aéronefs sans pilote.